RP à long terme(La loi et le vice)ne pas poster ici.(3)

La loi et le vice

(HRP) J’ajoute maintenant un nouveau point de vue dans cette histoire. /HRP)

Je suis le sergent Smith de la SFPD (San Francisco Police Department). J’ai 34 ans dont 13 de service. Mon supérieur m’a chargé d’enquêter sur le massacre survenu la nuit dernière. Probablement une autre œuvre de la mafia. San Francisco est en train de devenir un « no man’s land » géant. La police fait son possible mais, plusieurs flics sont assez malhonnêtes donc, ça donne ce que ça donne! Je sais déjà qu’en plein milieu de l’enquête je serai mis sur un autre dossier par un supérieur. Je ferai comme à mon habitude, j’essaierai de terminer l’enquête pour mon intérêt personnel. Bien, voyons maintenant les lieux. Deux 0projecteurs ont étés déplacés et tournés vers l’attraction la plus connue de la ville et la scène du crime. Le premier projecteur est tourné vers une partie de la structure située à 15 mètres d’altitude, des cordes y sont attachées, probablement une prise d’otages ayant fort mal tourné ou une exécution. C’est un travail de professionnels : aucune balle ou douille n’a été retrouvée, nous avons pourtant passé le parc au peigne fin! Toutes les balles ont été tirées dans la tête, exactement entre les deux yeux. Aucune empreinte, aucune carte d’identité sur les morts, Le seul indice possible est l’orientation des orifices formés par les balles. Je trouverai donc d’où ont-ils ouvert le feu. Procédons cadavre par cadavre.

Enfin libre! Ça fait beaucoup de bien de se retrouver à l’air frais, sentir le vent frapper sur son visage, manger convenablement. Surtout, vivre au lieu de seulement survivre! J’ai retrouvé ma place, chez Obro, Moimeme ayant maintenant ses quartiers. Je peux tout de suite vous dire que je vais tuer mon kidnappeur, je vais enfin vous dévoiler son nom, nom que je garde secret depuis le début. Il s’appelle Jami. Ce RDogs., ce type n’ayant rien fait pendant nos coalitions, ce type ne nous ayant jamais parlé. Il le paiera. Je savais que Moimeme planifiait une grosse opération. Je savais qu’il allait me sauver mais, il aurait probablement été trop tard. Je suis maintenant un des meilleurs mercenaires pour donner des formations car, j’ai été dans toutes les situations. Autant désespérées que gagnées d’avances. Je peux maintenant me concentrer sur mon savoir et le partager avec d’autres, les sauver même indirectement de la mort dans un combat. J’adore ce job! Je crois d’ailleurs que c’est l’idéal. Je ne risque plus trop de me faire tuer ou enlever (même si je vais peut-être continuer à temps partiel) et, je garde toujours mon poste influent auprès de mon chef. Je suis aussi le chef militaire et un des stratèges importants, mon remplaçant a intégré un job de stratège lui aussi et, j’ai monté en grade et en salaire les troupes s’étant occupées de ma libération. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, comme dirait Candide. Et maintenant, comme a souvent écrit mon chef : À suivre…

Toujours sur le lieu de l’enquête, l’inspecteur Smith enquête, la pluie tombant sur San Francisco ne l’arrêtera pas dans sa passion, dans son devoir, celui de trouver et punir les coupables. J’examine chacun des cadavres minutieusement. J’essaie de repérer quelque indice possible malgré la météo désastreuse et l’heure tardive. Je connaît maintenant le lieux d’origine des tirs : un des piliers des télésièges faisant la navette d’un côté à l’autre du parc. Un lieu situé assez loin, cela laisse deviner qu’ils étaient armés d’une carabine munie d’une lunette de visée nocturne car, ce lieu du parc n’est pas muni d’un système d’éclairage. Quelques autres étaient sur la structure d’un manège situé derrière les otages. Ils ont probablement visés ceux qui allaient s’occuper d’exécuter les malheureux. En examinant le 13ème corps, je découvre une chose inouïe : Deux trous ont étés faits fort rapprochés. Il y aurait donc eu deux tirs du même homme ou, deux hommes leur ayant viré dessus. Cela peut devenir un excellent indice sur les moyens de la personne s’étant occupée des meurtres. Maintenant, avec ça, je dirais qu’il y a plus de 700 suspects pour les expéditeurs et au moins un million pour les tireurs. Ça risque d’être assez long, je devrai donc réduire ça avant de passer aux interrogatoires. Sinon, je passerai le reste de ma vie à faire ça! J’aurai tellement d’heures supplémentaires mais, plus de vie du tout! Maintenant que je connais le lieu approximatif de l’origine des tirs, il ne me reste plus qu’à vérifier s’ils n’auraient pas oublié du matériel. Peut-être aussi des empreintes mais, j’en doute fortement, ces types doivent travailler avec des gants et, peut-être laisseront-ils même des armes pour éviter d’être associés à ça. Tout d’abord, le poteau de soutien du télésiège. Une simple structure métallique blanche surplombant le parc à 30 mètres d’altitude, une véritable atrocité pour moi ayant le vertige. Je dois monter dans une simple dont les 4 derniers mètres ont étés enlevés afin de contrer l’obstination de certains visiteurs un peu cascadeurs. Je retrouve une vieille échelle métallique dans le hangar de l’entretien. Je l’y installe. J’ai choisi la bonne échelle : un mécanisme y est aménagé pour tenir sur le pilier. Je commence tranquillement l’ascension de cette montagne de fer tout en vérifiant à chaque marches si je pourrais voir une trace de pas boueuse ou quelques empreintes mais, malheureusement, ils avaient probablement prévu le coup car, rien n’est trouvé. Rendu en haut, je suis fort étonné : Un ordinateur portable avec une connexion Internet sans fil est là, comme s’il m’attendait. Il doit y avoir plusieurs mots de passe pour avoir accès aux données qui y sont mais, le service informatique pourra probablement s’en occuper. À ma droite, une trentaine de valises grises blindées et codées. Probablement les armes ayant été utilisées. Il me faudra un stéthoscope la prochaine fois pour connaître le code. Il y a aussi une soixantaine de souliers à campons. Ils ne sont finalement pas passés par l’échelle et, comme pour prouver ma théorie, la clôture de la plateforme est décolorée en cinq endroits. L’œuvre des grappins probablement.

Une vague de changement s’est amorcée dans mon QG, Léon étant de retour, mon plan se concrétise de jour en jour. Il a l’air d’adorer son nouveau poste d’entraîneur pour mes mercenaires. Il fait une job parfaite à date. Le niveau de chacun a décuplé depuis sa nomination. Ses entraînements et ses exigences sont grandes mais, ils savent les surmonter et, mes mercenaires sont de son côté. Tout est parfait maintenant. Je n’ai plus les 30 fusils de type sniper mais, je les ais laissés à de bons gars. Ils doivent encore chercher la provenance de ces Dragunovs! Pauvre eux, fis auront une adresse au Turkménistan qui n’existe même pas. Tout l’équipement a été pris à partir de receleurs. Ils n’auront jamais rien avec ça! Ils ont étés achetés puis, pour avoir le moins de pertes financières possibles, ils ont reçus une balle en pleine tronche. L’argent fut ensuite repris. Plus besoin de MasterCard maintenant car, il y a plus discret et, la limite de crédit et le remboursement à faire sont moins grands. J’ai nommé le SOCOM : arme américaine contenant des cartouches spéciales : elles ont des particules radioactives afin de maximiser le rendement. L’arme ayant un silencieux, tout est discret. Maintenant, je suis de plus en plus craint sur le serveur. Dans la liste des 50 plus grands mafieux de San Francisco même! De plus en plus respecté dans ce lieu de désolation. Je sais qu’une grande partie de l’atmosphère lugubre de cette ville vient de moi et, je m’en vante!À suivre…

Les DMons et les RDogs nous ayant déclaré la guerre, mon travail d’entraînement bat son plein. Avec environ 500 nouvelles recrues, mes heures supplémentaires sont arrondies car, il y en a trop. J’ai des cernes en dessous des yeux, une extrême fatigue. D’ailleurs, les 500 mercos doivent être entraînés le plus rapidement possible et prêts au combat donc, en mettant environ un mois d’entraînement, il reste encore tous les suppléments. Une chance qu’en ressortant ils sont de véritables machines à tuer. Ces deux alliances ayant de parfaits imbéciles comme chefs vont écoper. Ils risquent quasiment de laisser leur famille et de quitter le monde de la pègre. Ça, c’est s’ils ne meurent pas. Grâce à mon retour, Moimeme entraîne enfin ses troupes avec le nec plus ultra de l’équipement : Toutes les armes, camps d’entraînement avec du real time combat en utilisant des fusil de paint-ball, session de camouflage et moyens de dépister un adversaire fort bien camoufler, etc. Ils sont maintenant capables de tout et, ils ont la détermination et la motivation voulue car, ils n’ont jamais connu d’échecs.

Les 30 boîtes contenaient bel et bien des fusils. Un fusil sniper est vient malheureusement démonté donc, ils ont pu adopter un air parfaitement innocent en se déplaçant, tout comme s’ils transportaient des documents importants pour une entreprise. L’ordinateur a été envoyé au département d’informatique. Je penses qu’ils avaient prévu revenir le chercher vu la présence de plans d’attaque contre certains bâtiments. Apparemment, l’homme que je recherches comme étant l’auteur de ces crimes a un minimum d’un millier d’hommes. Comment le saurais-je? En regardant les plans. Le nom de chaque équipe d’assaut est indiqué et, normalement, dans une équipe d’assaut, il y a un minium de 10 hommes. Hors, il en a plus d’une centaine de ces dernières. D’autres informations sont en cours de recherche. J’envois d’ailleurs à l’instant plusieurs membres de la SWAT à un bâtiment étant cible des attaques. Ils pourront connaître le véritable nom du chef derrière tout ceci. Si c’est bel et bien l’homme auquel je pense, je ne suis pas assuré de pouvoir l’arrêter mais, c’est fort possiblement ce dernier vu toute l’organisation et la réflexion derrière les plans, même pour les attaques les plus insignifiantes que j’ai pu trouver. J’espère seulement avoir tort. Je ne veux pas réveiller toute cette puissance et, vu le nombre d’alliés qu’il a, la loi ne triomphera pas contre le vice. Je ne dis pas de phrase en l’air sans y penser. Le nombre d’alliés qu’il a et qui est connu des services de police est au dessus de 50. 50 avec un grand nombre d’unités et, ils massacrent tout mon département et, s’occupent aussi du reste. Le tout fort facilement, trop facilement même. La dernière fois qu’un policier s’est occupé de son cas, il fut retrouvé par un pêcheur Hawaïen un mois plus tard, défiguré, dérivant paisiblement dans l’océan pacifique, le visage d’un bleu royal, entièrement gonflé, il s’était fait noyer par ses opposants. Un message était écrit sur son ventre : « À tous ceux qui enquêtent, voici le sort réservé ». Ma femme et mes enfant craignent de plus en plus pour ma vie depuis. Je les comprends. Cette affaire, malgré les protestations et les tentatives d’étouffement faîtes par la police, se retrouva en première page de tous les quotidiens nationaux : « Mort atroce pour un pauvre fonctionnaire » New York Times, « Le vice en avance sur l’ordre : que devient l’Amérique? » Washington Post, « Le vice sévit contre la loi » San Francisco Times, « Les Etats-Unis en fort mauvais état », USA Today, « Death of a cop » Baghdad Times, etc. Je suis aussi fort inquiet pour ma vie, ces types n’ont pas l’air de rigoler. À suivre…

(HRP) Je suis contre la guerre en Iraq, vous verrez mon opinion de la stratégie américaine un peu plus haut. (/HRP)

Toujours la même routine pour cette enquête, mais malheureusement, elle n’avance pas trop. Malgré les indices, on ne connaît aucun nom, on ne peut rien faire contre les tireurs. Je connaîtrai le nom de l’expéditeur bientôt. Son attaque aura lieu dans sept heures. J’ai posté des observateurs un peu partout dans la ville et des tireurs expérimentés sur le toit des bâtiments environnants. Le don de cette famille est actuellement en prison et, personne excepté moi et mon supérieur ne le sait. De toute façon, ce n’était pas un parrain très riche. Seulement deux ou trois milliers de dollars. Toutes les portes sont surveillées. Aucun homme ne pourra passer à travers cette surveillance à moins d’être fortement armé et accompagné d’un nombre effroyable de renforts. Nous avons décidé d’utiliser les systèmes de tirs automatiques de l’ancien occupant pour nous défendre et, plusieurs autres ont étés ajoutés à cela. Ils peuvent tirer de manière synchronisée dès que la porte s’ouvre et, ils ont environ 300 balles chacun. Toute la largeur des portes est donc couverte. Ensuite, après le deuxième réseau de portes, cinq policiers les attendent avec des mitrailleuses sur trépieds puis, 5 autres membres de la SWAT y sont. Puis, il y a les escaliers. Des caméras y sont dissimulées dans les coins sombres. En fait, tout le bâtiment est surveillé par des caméras pour pouvoir essayer de reconnaître l’agresseur. Je commence à recevoir un signal de la part de mes observateurs. On dirait que ça mord!

Je m’avance tranquillement dans la nuit, nuit entièrement noire, une nuit d’encre. La lune perce la noirceur. Elle a une teinte rougeâtre, du sang risque de couler ce soir. Probablement là où je m’en vais. Peut-être ailleurs. On ne sait jamais. Je suis toujours anxieux avant un combat. J’ai toujours ce stress, j’en suis fort fatigué. Dormir la nuit sans un revolver à portée de la main m’est impossible. Autant les jeunes enfants utilisent-t-ils un toutou que les adultes utilisent des armes. Un adulte n’est qu’un grand enfant après tout. Tout les deux sont rassurés par un simple objet. Heureusement, les enfants on une excellente imagination car, je ne donnerais pour rien au monde une arme à mon fils. J’ai même de la difficulté à lui donner un fusil à l’eau ou à pétards. J’ai trop peur qu’il finisse comme moi. Je veux qu’il vive longtemps, je veux qu’il soit avocat, docteur ou tout autre métier qui lui plait, pas massacreur de milliers d’êtres, pas bras droit d’un mafiosi, rien de tout ça, seulement un citoyen exemplaire, ce que son père n’a malheureusement pas réussi. Je l’envie tant! Si seulement j’aurais pas me payer tout ce que je lui ai donné quand j’avais son âge! Je serais probablement un homme beaucoup plus honorable actuellement. Je serais probablement médecin, avocat ou même, policier. Je serais honnête. Je gagnerais ma vie sans risques, sans meurtres, rien de tout cela. Je serais autre chose qu’un mafioso craint de tous, peut-être serais-je un président, un procureur, un avocat ou même un juge! Autant je trouve tous ces jobs glorieux mais inutiles que je trouve la mafia parfaite pour un homme ayant vécu comme moi. Si seulement je pouvais penser à l’inverse! En tout cas, j’arrive maintenant chez mon ennemi. Sera-t-il là? Sera-t-il absent? Je ne sais pas. Je vais le découvrir bientôt.

Mes informateurs viennent de m’informer et, je confirmes l’info : mes adversaires arrivent enfin! Ils vont avoir la surprise de leur vie! À suivre…

Moi et le reste des troupes nous plaçons sur le côté de la porte avant de la défoncer. C’est supposément fort dangereux à l’intérieur selon un rapport d’espionnage. C’est pourquoi nous sommes environ un millier à sa porte. La majorité se sont reculés et seront prêts à entrer plus tard, quand certains adversaires seront désarmés. Un tir de AK fait sauter la serrure. Le tireur se replace immédiatement derrière un mur et, la porte s’entrouvre. Un piège vient d’être amorcé. J’entends le clic produit par un fil s’étant brisé. Les centièmes de sondes sont interminables puis, enfin, une dizaine de rotatives se décident de tirer en cœur. Nous attendons un peu sur le bord et, après une minute, le bruit s’arrête. Plus aucune munition. Le premier piège est désamorcé. J’entres le premier. Je regarde prudemment de chaque côté et, je fais signe aux autres de me suivre. La voie est libre. Je n’aime pas du tout ce silence. Un coup se prépare assurément. Comme le proverbe le dit si bien : « si vis pacem, para bellum », qui veut la paix prépare la guerre. Les murs ont l’air d’être assez solides. Probablement faits pour résister aux balles si quelqu’un attaque. J’arrives donc à m’installer, collé sur le mur latéral, afin d’éviter de me faire massacrer à l’ouverture de cette porte. Plusieurs emmènent des sacs de sable devant la porte. Maintenant, On a aucune chance de se faire canarder : il y a tant de sacs empilés qu’on ne peut plus voir la porte. Un excellent grenadier s’avance, Fait une brèche dans une partie de la porte et, appuies sur la gâchette de son lance grenade. La porte vole en éclat, mais ce mouvement est atténué par le sable. Les sacs tombent et laissent une grande ouverture là où était jadis une porte. Plus aucun son, toujours ce silence. Une dizaine de corps sont visibles, tous vêtus de noir. Je remarque immédiatement les différences entre leu habillement et celui de mes adversaires habituels : Ils portant des chandails noirs, la veste pare-balle par-dessus. Ils ont une casquette de la même couleur. Après une fouille des corps, des badges sont découverts. Ce sont des flics. Je continue de fouiller l’homme et, je tombe sur son porte-monnaie. Une photo de lui, sa femme et ses enfants tombe. Ils étaient tous souriants, sur le bord de la baie de San Francisco. Il se nomme Steve Johnson. Je suis incapable de retenir mes larmes. Je viens de détruire une famille. Je ne peux plus avancer, je suis paralysé par la peur que cela arrive aux miens. Je ne sais que faire, terminer cette opération ou retourner chez-moi. J’imagine déjà, demain, à la première heure, le chef de la police locale arriver chez ces malheureux enfants et, leur annoncer la mort de leur papa. Tué en service par une grenade lancée de l’arme d’un mafioso. Cette opération sera fort probablement ma dernière. Je ne peux pas continuer ceci, je ne veux pas le continuer. Combien de personnes ai-je tuées, directement et indirectement? Combien se sont tuées à cause de moi? J’ai ça sur le cœur. Je dois finir ceci, mes hommes comptent sur moi et, si je n’y vais pas, ils mourront peut-être tous. C’est un cauchemar! S’il vous plait, quelqu’un réveillez-moi! Malheureusement, je le suis déjà. C’est la réalité. Je n’en reviens tout simplement pas. J’aurai ça sur mon dos tout le reste de ma vie. Je vais faire beaucoup de cauchemars prochainement, mais ils seront justifiés. Je n peux pas continuer. Je ne pourrai peut-être plus toucher d’armes à feu de toute ma vie. Il est temps d’avancer, je ne dois plus voir ce corps. Ils m’attendent tous, ils me regardent d’un regard froid et impassible. N’ont-ils pas de sentiments? Un pauvre père de famille, honnête, heureux, meurt à cause de gangsters assoiffés d’argent et de pouvoir. C’est inconcevable. Je vois maintenant le côté le plus sombre de cette organisation tenant cette ville en otage. Avant, je trouvais cela glorieux, honorable, tout ces bons côtés, mais maintenant, je ne sais plus que penser. Ils m’attendent tous, je dois y aller. Nous passons chacune des portes au même rythme. Je me mets toujours à l’écart et, je m’efforces de ne pas regarder les cadavres, le visage de Steve Johnson, autant sur la photo que le cadavre, revient sans cesse hanter ma conscience. Cette mission sera de loin la plus éprouvante. Malgré le côté physique simple, le côté psychologique est durement affecté. À suivre…

J’atteins finalement la cage d’escalier. Elle comporte trois sections : Tout d’abord, il y a la première montée, ensuite, un tournant à 90° vers la droite nous emmène sur un palier situé entre deux étages, puis, un tournes encore pour arriver à la dernière montée. Des caméras ont été placées, probablement un pour un piège situé plus loin. Je m’avance donc tranquillement, en faisant l’éclaireur, dans la première montée, rien n’arrive, je fais signe aux autres que tout est beau. J’arrive ensuite au palier, j’y suis pris d’un malaise : Des corps sont entassés sur le sol, des monceaux de cervelles et des flaques de sang sont sur les murs. Aucun survivant. Encore une fois, ce sont des policiers. Je ne connais pas l’auteur de cette tuerie, mais c’est, et de loin, la pire que j’ai vue. Il m’est difficile de traverser cet espace entre deux murs à cause des piles de corps formant un obstacle. Le plancher de bois francs n’est plus qu’un unique tapis rouge. Une bordure y est faite aussi sur le bas des murs. Les éclaboussures provenant des balles tirées à bout portant dans la tête sont un peu partout sur les murs de la pièce. Un filet de sang coule au milieu de la pièce. En regardant en haut, j’aperçois un cadavre accroché à la lampe, un œil en moins. J’avertis alors tout le monde qu’on aide maintenant les policiers avant qu’il ne soit trop tard car, une chose bien plus horrible est ici en ce moment. Ils commencent par avoir certaines réticences, mais en voyant la scène du crime, tous sont de mon côté. En arrivant au deuxième, nous découvrons un policier, assis ou plutôt, recroquevillé en position fœtale. Il crie : « Non! Pas ça, non, n’allez pas derrière cette porte, non, pas celle-là! ». C’est alors qu’on se retourne et, une porte est devant nous, un filet de sang s’y glissant par l’espace entre cette barrière et le sol. Des cris de souffrances se font entendes au dessus suivis de multiples tirs. C’en est traumatisant. Je pousse tout le monde à monter plus vite pour pouvoir s’occuper de cette atrocité avant qu’il ne soit trop tard. Nous avons tous envie de fuir, mais notre curiosité et notre besoin d’aider son prochain est plus fort. Nous nous remettons alors en marche, vers cette personne, cette chose monstrueuse, cette abomination. La flaque continue de s’agrandir. Le policier pousse un dernier soupir d’agonie. Dieu ait son âme! Il a tant souffert. Il est sûrement mort d’une hémorragie car, en mourrant, son bras avant droit se découvre et, on peut le voir, pratiquement déchiré par une force abominable. Je retourne vers la porte, m’adresse à mes hommes pour leur dire ceci :

-« Messieurs, nous nous sommes battus contre des centaines d’hommes, voir même des milliers, maintenant, il est temps de se battre contre ce qui pourrait être la pire chose de ce monde et contre notre lâcheté en même temps! Plusieurs d’entre-nous en mourront, plusieurs d’entre-nous subiront peut-être le même sort que ces pauvres hommes là dehors, dans l’escalier, mais vous serez des héros! Vous serez les plus grands! Je me suis battu contre beaucoup de gens, mais cette fois, malgré que je pensais que c’était impossible, j’ai plus peur que jamais, j’aurais un fusil en plein visage et je serais soulagé comparé à maintenant. Par contre, si nous voulons être les meilleurs, nous devons battre notre lâcheté et cette abomination par nos propres moyens, nous devons sauver ceux qui, il y a quelques minutes, étaient encore nos ennemis, nous pouvons et nous devons le faire! Ai-je raison!?

-Oui Chef! Répondirent-ils tous en même temps.

-Dans ce cas, marchons vers cette chose et allons les sauver de leur triste destin! » À suivre…

Je suis toujours posté en haut, avec un dernier petit groupe de policiers. Tous ont la peur de leur vie. J’entends les cris d’encouragement d’un homme venu me sauver, pourvu qu’il n’arrive pas trop tard. J’imagines déjà les manchettes de demain : « John Smith et toute son équipe tactique ont étés assassinés hier soir quand ils faisaient une opération contre la mafia locale. ». Ça n’arrivera pas. Ils arriveront à temps. J’entends un grésillement dans mon walkie-talkie. Quelqu’un m’appelle.

-Allo, ici Léon, chef des troupes d’un don de la région, nous sommes au deuxième et nu arrivons pour vous sauver. Où êtes vous? Combien êtes-vous? Y’a-t-il des blessés? Qu’est-ce qui vous attaque?

-Allo, ici le sergent John Smith, nous sommes une trentaine dans un bureau du 4ème étage. Il y a une dizaine de blessés. Nous sommes attaqués par une force non identifiée. Aucun de ceux l’ayant vu son encore en vie.

-OK, tenez bon les gars, nous arrivons le plus vite possible. Gardez un contact radio afin de nous avertir s’il y a des pièges que vous avez placés en certains lieux.

-OK. Donnez-nous votre position assez souvent et, nous saurons vous guider là dedans.

Enfin, quelqu’un est là et vient nous sauver. Je ne croyais jamais ressentir un tel besoin d’avoir un sauveur en ce genre! Surtout, je ne m’attendais pas à cela de la part d’un mafieux. Preuve qu’il ne faut jamais sous-estimer de gens. Je commence tout de suite à regarder mon plan afin de localiser les pièges possibles. Il y a plus grand-chose qu’il doit rester donc, logiquement, tous les pièges ayant étés désarmés par la chose, il n’en reste plus, mais peut-être que l’un d’eux n’a pas eu besoin d’être désarmé, peut-être que l’un d’eux a une petite modification. Il faut seulement espérer que ce n’est pas le cas.

-Mr. Smith, connaissez-vous le nombre exact de policiers étant à l’intérieur du bâtiment en ce moment?

-Oui, il y en a 30 vivants et 270 morts.

-QUOI! Désolé, je suis un peu ébranlé par ce nombre de victimes. Merci beaucoup. Tenez bon, gardez espoir, nous sommes en train de nous équiper de nouvelles munitions.

-D’accord, mais pour l’amour du ciel, dépêchez-vous! Nous sommes morts de peur là haute, entièrement coupés du monde, entendant des cris abominables.

-Vous n’êtes pas les seuls, si l’on n’avait pas eu de courage et de détermination, nous serions partis en courant.

-Merci beaucoup Léon, merci. Je vous revaudrai bien ça si je survis. À suivre…

J’ai fini de m’équiper, même chose pour les autres. Nous nous avançons vers la porte blanche en face de nous. Le filet de sang s’est agrandi. Je tourne la poignée, je pousse la porte. Quelque chose la bloque. Je crois bien deviner ce que c’est : Un cadavre. Comme de fait, c’était un corps mutilé et inanimé. Nous avançons prudemment. Je donne ma position à ce John Smith et, puisque aucun piège n’est dans les environs, nous continuons notre marche vers la mort. Nous passons devant tant de pièces ensanglantées. Finalement, l’escalier, encore de la même façon. J’avertis notre homme que nous y sommes et, il m’averti d’un danger imminent en ce lieu : des automitrailleuses cachées dans le mur. Je passe cet obstacle en rampant sous les tirs de ces fusils puis, quand le tout s’arrête par manque de balles, les autres passent tout normalement. Rendu au troisième, je découvre le coffre fort. Une traînée sanglante passe du corps sans tête d’un des policiers vers la porte du coffre. Le code est encore sur la roulette. Je pousses et découvre le macabre spectacle qui m’attendais. Deux têtes, probablement celles des deux malheureux en dehors, sont posées sur le sol dans les deux coins du fond. Une pile de corps est au milieu. Le plancher a une couche d’un centimètre de sang, sur toute sa grandeur. Je referme immédiatement la porte, c’est tout simplement trop. Je charge littéralement contre les portes qui suivent. Je ne prends même plus le temps de regarder ou d’ouvrir les portes. Je suis tellement décidé que, je les défonce pour perdre moins de temps. Je monte l’escalier. Me voilà enfin au quatrième. Tous les autres m’ont suivis à la même vitesse. Un cri inhumain retentit. Mon sang se glace littéralement. Nous arrêtons notre lancée. J’ai envie de retourner en bas, mais les laisser mourir, ça jamais, il faut que je me reprennes. J’ai tué Steve Johnson aujourd’hui, maintenant, allons sauver John Smith!

-Nous sommes au quatrième. Où devons nous aller pour vous trouver?

-Première porte à gauche, ensuite, 4ème à droite. Vous trouverez un escalier menant un demi étage plus haut, prenez-le. Nous sommes ensuite à votre gauche.

-Merc…

-Non! Ils arrivent, dépêchez-vous!

-John, allo, il y a quelqu’un!?

Ça a coupé. Maintenant, il n’y a plus de temps à perdre. Première à gauche, 4ème à droite. Je monte et, c’est à cet instant que je découvre ce que c’est. Cette abomination n’est autre que… À suivre…

Je suis devant la chose. Ce n’est autre chose qu’une horde de pitbulls assoiffés de sang. Ils ont fait tout cela, mais comment se fait-il que j’aie entendu des coups de feus venant d’armes différentes pendant le massacre, comment ont-ils su traverser tous les pièges? Comment ont-ils pu ouvrir les portes? Ma réponse arrive instantanément. Un .347 magnum m’arrive sur la tempe. Un type cagoulé le tient. Sa voix grave ordonne à mes confrères de ne pas tirer, sans quoi, je meurs. Ils gardent tous la même expression et leurs armes levées. Aucun autre ne sera tué par cet homme. Il en a assez fait aujourd’hui. Je dégaines mon pistolet, tant pis si je dois en payer le prix. Je passe mon bras jusque à l’arrière de sa tête. Je fais une grimace, pour essayer de ne rien ressentir quand le coup de feu partira et, je tire. Les quelques secondes qui suivent me semblent être des heures. Il n’a pas réussi à tirer car il ne s’y attendait pas. Moi et les autres regardons le corps inerte de ce tueur. Tout d’un coup, je ressens une grande douleur à la jambe. Quelques autres de mes compagnons ressentent la même chose. Ce sont les dogues, je les avais complètement oubliés. Je suis incapable de tirer à cause de la douleur. Quelques mercenaires meurent, le visage ou autres parties du corps, bouffées par ces monstres. Les autres essaient de les atteindre mais, ils ne veulent pas tuer leurs amis. Nous sommes 50 dans la pièce et 40 sont soit morts ou blessés. Les balles fusent autour de nous. Je vois un [censuré] qui se prépare à me sauter en plein visage. Mon corps fonctionne sur l’adrénaline. Je roule sur le côté. Je reçois une de ses griffes en pleine oreille. La douleur est grande, mais c’et un luxe que je ne peux pas me permettre en ce moment. Après la roulade, je me relève tout en dégainant mon pistolet et, je lui tire dessus. Malheur! Plus aucune balle! J’utilise donc seulement mes mains. Je le frappe sur le bord du cou, je recommence plusieurs fois. Rien ne marche. Je le saisi par les oreilles et le lance sur le mur. J’ai le temps de recharger et de m’occuper de lui. Le tir part. Il tombe, raide mort sur le sol. Tous les dogues sont morts. Une question me vient à l’esprit en remettant mon pistolet dans son étui : comment est-ce que 30 [censuré] et un homme ont pu massacrer 270 policiers fortement entraînés? C’est absolument infaisable. Je me retournes tranquillement afin d’ouvrir la porte à l’officier Smith. Je vois une trentaine de types arriver en smokings noirs. Ils sont armés de MP7. Je me doute que ce ne sont pas des policiers. Voilà l’autre explication de ce massacre. Les trous de balles viennent de là. Ils ont tous une cagoule sur le usage, il est absolument impossible de distinguer leurs traits sauf la couleur de leurs yeux. J’ouvre d’abord le feu avec mon simple .347 Magnum. Il ne me reste que 4 balles dans le chargeur. Je tire plus vite que jamais. Les 4 balles arrivent dans la tête de ses hommes. Les 26 autres sont tués à coups de AK-47. Le combat ne dura pas plus de 10 secondes. Tous les ennemis ont étés maîtrisés. J’appelle le lieutenant Smith pour qu’il sorte. Je le vois arriver. Il nous remercie sans arrêt. Il regarde les alentours et voit les [censuré] et les mafieux. Je lui demande si tout va bien et s’il a besoin d’aide pour rentrer à son QG. Il me réponds fort simplement : il prends une mèche de cheveux pour la replacer. Il la fait passer du côté droit vers le gauche.

-Comme cette mèche, je passe du côté de l’ordre et de la loi à celui du vice. Du côté du droit plutôt, en direction de ce que je croyais anciennement être fort gauche. Tous les autre ici présents sont décidés à faire de même. Qui sera donc notre don?

-Moimeme, chef des FreresDeSang et de l’ex famille d’Obro.

-Je croyais que c’était un homme cruel qui vous envoyait, finalement, je suis tombé sur un don m’étant inconnu car ses opérations sont fort discrètes. C’est mieux que celui que je croyais d’abord rencontrer, probablement l’expéditeur de ces types d’ailleurs.

À partir d’une simple mission d’extorsion, j’ai fait le meilleur et le plus honorable de tous mes combats puis, j’ai recruté 30 nouveaux gars déjà bien entraînés. Moimeme va être fier de moi! Tant d’événements en même temps. Si seulement je n’avais pas eu à tuer ce Steve Johnson, si seulement!

(HRP)Quatrième partie à venir : La vie du vice. Aussi, merci à tous mes lecteurs. Je vais continuer le bon boulot grâce à votre soutient. Merci beaucoup. (/HRP)