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La vie du vice



Remontons dans le temps pour connaître d’importants événements arrivés il y a quelques années.

13 octobre 2002, Léon se promenait dans San Francisco. Il avait environ 16 ans. En rentrant chez lui, une pensée lui vient en tête : aller manger un repas au casino tout près. Il y entre et, une voiture arriva juste derrière lui. Deux types en sortirent fortement armés et firent irruption dans le bâtiment. Ils bousculèrent mon mercenaire et, commencèrent à tirer sur un parrain local, Obro. Il eût tout juste le temps de sa cacher en renversant la table qu’une pluie de balle s’abattait près de lui. Léon se cacha derrière une colonne et prit son simple pistolet. Pistolet qu’il utilisait comme mesure de précaution car, il vivait dans des quartiers assez dangereux à l’époque. Il le prit à deux mains et vida son chargeur sur les deux malfrats. L’un d’eux survécu, touché au bras et à la jambe. Avec un effort surhumain, il se releva et tira sur Léon. Il reçu la balle dans l’oreille droite puis, Obro abattis le survivant. Il emmena Léon à l’hôpital et en vitesse. À partir de cet instant, les événements devinrent confus. Léon était inconscient et, Obro ne fonctionnait que sur l’adrénaline. Aucun ne peut donner une version des faits qui concorde. Rendu à l’hôpital. Obro demande à la préposée en bas de s’occuper de la pauvre victime de cette fusillade. Elle lui pointe immédiatement la salle d’attente. C’est alors qu’il dégaine son pistolet et le mets devant le visage de la dame. Il lui demande d’envoyer immédiatement un médecin sans quoi, il l’appellerait lui-même. Elle demanda immédiatement un médecin et, Léon fut placé sur une civière. Il fut immédiatement emmené au bloc opératoire pour en ressortir cinq heures plus tard.

-« Il a été très chanceux ce gars! Dis-le Dr. Mcmanning. Seulement une petite déchirure du lobe, rien de grave. Ce n’est pas dans le pavillon donc, il devrait entendre comme il faut.

-C’est vrai docteur? Obro lui répondit

-Absolument, il ne risque pas de perdre l’ouïe ou qu’il y ait un problème avec son oreille. Il devrait sortir d’ici quelques jours, il faut qu’on le garde sous observation pour savoir si tout s’est bien déroulé. Revenez dans une semaine.

-Parfait, j’y serai.

Sur ce, il prit la route de son domicile, soulagé que le type l’ayant sauvé soit toujours vivant. À suivre…

Pendant cette histoire. Moimeme était dans on bureau. Pas le même qu’en ce moment, mais plutôt celui de son ancien QG, le 112. Il était en pleine négociation avec LXNDR pour former un grand regroupement de familles mafieuses afin d’avoir un plus grand contrôle de cette ville. Tous deux, nous avions fait la même chose dans la cité d’Atlanta, mais la mafia était déjà vieille là bas et, ce n’était pas l’idéal pour entrer en concurrence avec les autres grands dons. Nous avons donc, tous deux, déménagé dans cette grande ville où le rêve américain devient réalité pour certain, et pour d’autres, c’est une autre histoire. Nous n’étions pas là pour la télé, nous étions là pour la contrebande. Des cigares cubains pour les grandes vedettes, des armes illégales pour les petits gangs de rue. C’était chacun de son côté. Jusqu’à la fondation des FreresDeSang : Un regroupement des plus puissantes mafias de Los Angeles. Nous l’avons nommé en honneur d’un événement arrivé à notre départ d’Atlanta. Nous étions à l’aéroport quand une fusillade éclata. Un autre type mafieux que j’ai revu dans cette ville voulait passer incognito avec son .357. Il tira sur les gardes. Voulant leur venir en aide, je pris un dague en fibre de verre, j’avais troqué mon pistolet contre afin de n’éveiller aucun soupçon à la douane. Je commençai à courir vers lui. Son garde du corps m’aperçu et se rus vers moi. Il lança un cri effroyable. J’eut un mouvement de recul tellement le cri était émouvant. Il était prêt à mourir pour son boss. Je continuai à courir et trébuchai dans une valise laissée sur le sol. En tentant de reprendre mon équilibre, j’appuyai ma main qui avait le couteau contre sa poitrine. Le hurlement de rage s’interrompit. Je fis un mouvement de torsion avec ma main en essayant de remonter. Je le vis devenir tout blême. Du sang coulant de sa bouche. L’autopsie révéla que j’avais coupé l’aorte et, avec la torsion, j’avais rendu ça encore pire, Il est mort d’une hémorragie. Le couteau devint notre emblème. L’idée des frères vint de l’idée que nous nous étions sauvés mutuellement. Malgré tout le sang ayant coulé, nous étions toujours ensembles à essayer de tout oublier. Donc, comme je le disais, j’étais en pleine discussion avec lui sur une opération visant les RDogs. Deux pointeurs lasers balayaient la pièce. Je criai : « ATTENTION! » tout en me baissant. Aucun bruit. LXNDR pâlit. Il tomba sur le sol, dans une flaque rouge réflé[censuré] par la lune dehors. Ils ont utilisés des silencieux. Je comprends le message : Jami cherches à nous éliminer avant que l’on devienne puissants. Il faudra qu’il meure ce type. De la pire façon imaginable même, il se fera tuer, puis mutiler, puis dieu sait quoi après! Il paiera pour la mort de cet ami, de cet homme m’ayant aidé dans ce milieu. Pourquoi devait-il mourir? Pourquoi lui? Pourquoi est-ce que la faucheuse a du le prendre? Pourquoi ne l’ai-je pas aidé à se baisser? Tant de questions me sont venues en tête à cet instant. Aucune n’est encore répondue. Il se fit enterrer une semaine après. Une semaine de deuil pour ses proches. Une semaine de deuil pour tant de gens. Une semaine de deuil, à cause de l’obstination d’un homme à devenir le premier. Une semaine de deuil en trop. Je n’étais pas plus sympathique envers ce type que je le suis en ce moment. Seulement, il venait de tuer un ami donc, c’était pire. Je voyais rouge. N’importe quel mot avec un « J » me faisait entrer dans une grande colère. C’est de là que viennent mon calme et ma réserve. Je m’efforçais de ne pas le faire paraître. À suivre…

Au même instant, John Smith venait de recevoir une promotion : il devenait inspecteur en chef du département des crimes de gangs de la ville de San Francisco. Ceci inclut bien entendu la mafia. Son employeur étant fier de son job comme simple inspecteur et, l’ex-inspecteur en chef ayant démissionné, toutes les chances étaient avec lui pour cette nomination. Il était l’homme à tout faire du département. Il avait maintenant le pouvoir d’assigner les enquêtes donc, il pourrait mettre toutes ses années d’expérience et sa logique au profit de la communauté. Il était toujours plein d’avenir. Sa femme avait accouché d’un garçon sept mois plus tôt. Ils étaient heureux. Rien ne pouvait empêcher leur bonheur. Entre ces deux là, ce n’était pas de l’amour, mais de la passion. Ils ne pouvaient vivre l’un sans l’autre. Même la mort ne pouvait les séparer. Ils s’adoraient. Le soir de sa nomination à ce poste. Un incident allait se produire.

Jami marchait, nonchalant. Il détestait cette défaite qu’il avait eue contre Obro. Malgré la victoire contre la F.S. en général. Il s’était donc résolu à boire pour oublier son malheur. Il avait beaucoup bu, tellement que plusieurs se demandaient comment faisait-il pour se tenir debout. Néanmoins, il réussissait et continuer à déambuler, sans directions précises dans les ruelles sombre de la ville. Il est de plus en plus perdu dans ses pensées. Si des FreresDeSang passaient par là, il serait mort en un rien de temps, mais nous n’étions malheureusement pas là pour se charger de lui. Ou plutôt, ses troupes l’ont retrouvé à temps. Mes hommes étant 100 mètres plus loin, ils nous ont suivi et ont su prévenir l’incident en étant numériquement supérieurs. Pour éviter un massacre, les miens ont décidé de faire comme si de rien était et de continuer tout droit. Comme si l’objectif de leur mission était autre. Ce n’est pas par lâcheté, mais par simple calcul de probabilités. Malgré un chef entièrement ivre, ils avaient réussi à se donner des ordres, probablement qu’un autre a décidé de prendre le relais en attendant et, s’il savait que les troupes se faisaient attaquer, il aurait pu leur donner des stratégies par walkie-talkie. À la place, ils sont allés voir un bon vieux frigo, un mec parti en vacance et n’ayant aucune bonne tête dans ses troupes, seulement des perdants. Les ressources rapportées étaient d’environ deux centaines de milliers de munitions, un bon quarante mille d’armes et, un simple cinq mille dollars. Bien entendu, il y avait de l’alcool en quantités faramineuses, mais, mes dépôts étant pleins à craquer, j’ai décidé d’organiser une petite fête. Tout le monde ressemblait à Jami rendu là. C’était de l’alcool et non du sang qui circulait dans nos vaisseaux sanguins. Tout l’alcool fut écoulé en une seule nuit par moi, mes gardes personnels, mes gardiens de bâtiments, mes troupes de choc et mes invités spéciaux. Même Léon était gris ce jour là. Probablement la seule fois où c’est arrivé d’ailleurs. Un homme masqué s’introduisit dans la foule d’invités présents. Tout le monde étant saoul, personne ne lui prêta attention. Il prit la direction des escaliers. Personne ne sait ce qu’il fit après cela. De toute façon, nous étions rendu à rire avec les mots les moins drôles qui existent. Le visage de la F.S. fut changé à jamais après cet événement. À suivre…

Toujours cette fête. Elle devait se finir vers quatre heures du matin. Pourtant, plus personne ne fêtait après minuit. L’homme masqué reprit le chemin en sens inverse, environ une heure après son entrés dans le bâtiment. Quelques nouveaux invités A.A arrivaient au même moment. Ayant étés retardés par leurs raids, ils dûrent se joindre à nous assez tard. Heureusement d’ailleurs. Ils virent l’homme sortir et l’interpellèrent. Il accéléra le pas. Ils sortirent leurs armes et le suivirent. C’était une nuit sombre de janvier, d’un mardi 12 janvier plus précisément. La lune tardait à se montrer à cause des nuages, mais pendant cette poursuite. Le masque de l’homme se brisa quand son porteur trébucha. Mes alliés purent alors le rattraper. La nuit d’encre qu’il y avait à ce moment leur cacha son visage mais, pendant les trois minutes où cette lune claire et ronde était entre deux nuages, ils distinguèrent ses traits et purent reconnaître l’homme.

-« NON! » Cria Leonni.

-« Pas lui! » Cria Mr_pingouin.

-« C’est pas vrai! Pas encore une fois lui! » Dit fortement Moumour.

-« En effet, c’est moi, répliqua l’homme, et dîtes à vos amis qu’ils sont en danger s’ils ne se tassent pas d’un certain lieu, je vous le dirai si vous me garantissez ma vie sauve. »

Ayant le choix entre avoir la mort de plusieurs centaines d’hommes sur le dos, de plusieurs centaines de leurs alliés, de plusieurs centaines d’amis, ils préférèrent laisser la vie sauve à cet homme. Ils allaient être heureux de leur choix le reste de leur vie.

-« D’accord, tu auras la vie sauve mais, où est le piège? » Répondit Leonni au nom de ses administrateurs.

-« Dans le bar, au pieds du barman. Pour pouvoir atteindre ses revenus, c’est là que le piège a été caché. » Répondit l’inconnu. « J’ai fait ceci pour éviter une guerre contre la meilleure confrérie en cette macabre ville. Ça devrait sauter dans quinze minutes. Sur ce, au revoir messieurs. »

L’homme s’éclipsa pendant un obscurcissement du ciel. En trois minutes sans lumière, sans rayons quelconque se reflétant sur la lune ou venant des lampadaires sur le côté, il réussit à disparaître complètement de notre champ de vision.

Leonni, Mr_pingouin et Moumour coururent comme si leur vie en dépendait, ce qui était aussi véridique, en direction de mon quartier général. Aucun des hommes présents n’était encore sobre à leur arrivée alors, ils durent faire le travail de leurs propres mains. Ils entrèrent en trombe dans l’armurerie et, à leurs pieds, ils virent quinze livres de C4 armé, posées sur les quelques caisses de grenades. Le détonateur leur donnait un simple 9 minutes 24 secondes. Suffisamment pour essayer de désarmer cet atroce monstre menaçant de prendre un bon millier de vies à tout instant, mais ne leur laissant aucun droit à l’erreur. Munis d’un simple canif Victorinox, ils se mirent à la tâche, malgré leur expérience nulle en ce domaine. Ils commencèrent à examiner la bombe. Une bonne quarantaine de fils en dépassait. Certains avaient étés ajoutés tout simplement pour donner une impression de long travail quasi-impossible. Sept minutes 28, aucun fil n’a été sectionné, mais cinq fils inutiles ont étés enlevés. Cinq minutes, aucun ne veut prendre l’initiative et couper un de ces morceaux de cuivre et de plastique pouvant faire un énorme cratère. Quatre minutes, ils se décident enfin de passer à l’action. Pas en coupant un fil, mais plutôt en transportant la bombe vers un endroit sans risques : la baie de San Francisco. Au lieu de tuer des hommes du cercle, elle détonnera près de certains de leurs anciens ennemis : au fond de l’eau. Deux minutes 47 secondes, ils entrent dans ma Porsche Boxster, la seule voiture exotique que je pouvais me payer. Une minute et demi avant le cataclysme, ils sont sur le Bay Bridge à 176 kilomètres à l’heure. 40 secondes, Leonni descends avec la bombe et court vers le bord du pont. Il ne restait que 37 secondes quand il la lança de toutes ses forces vers le large. 25 secondes, tous se lancent sur l’asphalte en plein milieu de l’autoroute, déserte à cette heure tardive, afin de s’éloigner le plus possible du lieu de l’imminente explosion. À suivre…

La dernière seconde passa comme une heure, puis la détonation se fit entendre suivie d’une énorme vague qui partit vers les berges de la baie. Elles allèrent se briser sur les hauts quais de ciment de la ville, renversant quelques embarcations au passage. Les A.A venaient de sauver une grande organisation mafieuse ayant tué autant qu’eux ils en ont sauvé, mais ils se voyaient plutôt comme les sauveurs d’un millier d’amis, de collègues, de gens ayant vécus une vie comme la leur, de survivants d’opérations spéciales et, surtout, de sauveurs pour certains d’entre eux.

Après l’explosion, ils se relevèrent et furent extrêmement heureux de n’avoir souffert que de quelques égratignures dues à leur plongeon sur la route. Seulement, un autre problème les attendaient : la travée du pont s’était fissurée en plusieurs endroits, les piliers ayant étés fortement affaiblis par ce petit tsunami, la route avait encaissé une autre partie du choc. L’autoroute n’était plus du tout sécuritaire, ils virent même des morceaux d’asphaltes entiers se détacher et tomber à l’eau avec quelques morceaux de la structure de l’ouvrage. Ils laissèrent l’auto derrière, de peur que son poids soit trop élevé pour passer. Après avoir marche. 50 mètres, ils entendirent un bruit d’acier se tordant puis, un objet très lourd tombant à l’eau. Ils devinèrent ce que c’était. Là où se tenait une Porsche Boxster cinq minutes auparavant, il ne restait qu’un énorme trou dans la chaussée, témoignant son dernier voyage.

Ils rampèrent de façon à répartir le poids sur une plus grande surface pour éviter de finir comme le véhicule qu’ils avaient utilisé. Environ 500 mètres plus loin, ils se tannèrent et décidèrent de marcher jusqu’au 112 Bayside Village Place. Il ne leur restait plus qu’un kilomètre et demi à marcher. Là-bas, une autre surprise les attendait. À suivre…

Rendus à mon bâtiment principal, ils ne trouvèrent que moi et quelques autres presque sobres, les autres dormaient où étaient complètement saouls. Je courus vers eux pour leur annoncer une terrible nouvelle : 127 de mes hommes venaient de mourir dans différentes explosions venant du sous-sol de mes 18 autres repaires. Des hommes se sont infiltrés et ont posés des explosifs fort vraisemblablement dans les armureries de ces lieux. Les bâtiments tenaient encore debout, mais ils menaçaient de s’écrouler à tout instant. D’importantes rénovations et l’installation de meilleurs systèmes de sécurité allait avoir lieu dans les jours qui suivraient.

Le lendemain, des funérailles furent tenues à mes frais. Je fus présents en tant qu’employeur et personne pour qui ils donnèrent leurs vies à chaque enterrement. Je ne sais pas du tout comment, mais en une semaine, je réussis à en faire 127. Cet accident fût la chose la plus coûteuse pour moi. Quelques millions durent sortir de mes fonds. Des pots de vins pour les enquêteurs et leurs supérieurs, des rénovations, ou plutôt reconstructions de bâtiments et, bien sur, les enterrements, funérailles et compensations financières pour les familles des défunts. Seulement, je me promis de récupérer l’argent et, tous mes soldats le savent, je suis prêt à tout pour arriver à mes objectifs, surtout quand c’est un cas de vengeance. Plusieurs en ont déjà fait l’essai et, aucun d’entre eux n’a été revu vivant par après.

Malheureusement, ces exécutions m’ont souvent coûté les yeux de la tête en dons aux forces policières et, malgré mes efforts, quelquefois, en frais d’avocats. Les trois premiers jours de reconstruction, je ne réussis qu’à recruter une trentaine d’hommes.
Leur entraînement devant durer plusieurs mois, mes effectifs furent durement atteints. Ma paix acquise par la force commençait à se fragiliser, mais, je ne sais pas comment cela se fait, elle allait durer grâce au respect des autres puissants dons et leurs relations. Même si je passai souvent près de la catastrophe, aucune attaque notoire n’eut lieu avant le remplacement des 127 malheureux. Malgré leur dur sacrifice, leur exemple ne fut que rarement cité. C’est comme ça dans le vice, les gens qui meurent dans d’atroces souffrances, mais sans infliger de pertes à l’ennemi, sont voués à l’oubli. Par contre, les martyrs ayant résisté sont longuement glorifiés. Selon moi, le passé n’est qu’un poids inutile au temps. Seul le présent est digne d’influer sur les troupes. Malgré ce grand retour en arrière, je le crois réellement. Ces histoires sont paris les seules valant la peine d’être racontées, la sueur et les crampes d’êtres écrites et les maux d’être lues. Ces événements sont ceux qui ont forgés les contextes sociaux et politiques en ce moment. C’est leur faute si une guerre vient d’éclater, mais c’est grâce à eux si je l’emporte.

La reconstruction fut l’une des épreuves les plus stressantes suite à cette attaque. Malgré le pacte des grands mafieux, ceux d’un niveau médiocre pouvaient encore essayer de me piller. Mes annexes toujours en reconstruction, ils pouvaient repartir plus riches que jamais. Mes troupes n’étaient pas encore entraînées adéquatement alors, il n’y avait presque aucun garde. Ceci signifiait une entrée sans pertes pour mes ennemis. Une chose totalement inacceptable selon moi. Comme je le disais auparavant, aucun incident notoire ne s’était produit durant la reconstruction, sauf un, le massacre de la Saint Sylvestre. La veille du nouvel an, vers 22 :30h, seuls les effectifs nécessaires étaient restés en postes, les autres étaient en train de fêter avec leurs familles. La nuit était fort sombre et le brouillard n’était qu’un voile gris sur la ville. L’on pouvait entendre les sirènes des bateaux retentir d’une manière lugubre en brisant un silence de mort planant sur la ville. Le vent de la baie fouettait le visage des gardes. L’on pouvait entendre une mouche voler, fait rare dan les grandes villes la veille du nouvel an. Par un certain hasard, en pensant à ceci, un des gardes, Steven Johnson, commença à entendre un petit peu de bruits provenant de la résidence voisine, m’appartenant elle aussi. Mais, revenons à l’histoire de ce bâtiment, le 197 Terry A. Francis Street. Le garde continua sa tournée sans se poser une seule question sur ces bruits, après tout, c’était la veille du nouvel an, l’enterrement de la vieille année! Malheureusement, il ne se doutait pas que la vieille année ne serait pas la seule à être enterrée… À suivre…